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L' Apollo Guidance Compuetr, l'ordinateur de vol du module lunaire de 1969, exécutait les instructions à une vitesse de 40 kHz (soit 0,00004 GHz), à peu près 100 000 fois moins vite qu'un ordinateur portable haut de gamme aujourd'hui", expliquent-ils à propos de la mission spatiale qui a envoyé Neil Armstrong et Buzz Aldrin sur la Lune. "Au sol, la Nasa avait accès aux ordinateurs les plus performants de l'époque, cinq unités centrales IBM 360/75".

Les deux ingénieurs comparent cette puissance informatique à celle d'aujourd'hui, et le constat est surprenant pour les non-avertis : "La puissance du temps de calcul nécessité par une recherche Google à l'heure actuelle correspond à celle nécessaire à l'ensemble du programme spatial Apollo, qui a duré 11 ans et a lancé 17 missions", affirment-ils.

En d'autres termes, quand on entre une requête simple sur le moteur de recherche le plus utilisé au monde, on met en mouvement la même quantité de puissance informatique qui a permis d'envoyer Neil Armstrong sur la Lune... en quelques millisecondes seulement !





Avant l'avenement de l'électricité , de l'invention du transistor, de nos puces et micro-circuits modernes , l'histoire de l'ordinateur a commencé par des bouliers puis des machines mécaniques à calculer.



La Pascaline est une calculatrice mécanique élaborée par le mathématicien et philosophe Blaise Pascal âgé lors de cette invention de 19 ans seulement.
Cette machine devait faciliter le calcul. Certains historiens pensent qu’il fut influencé par son père, qu’il observait faire les comptes à la main lorsque celui-ci était surintendant de Haute-Normandie. Un prototype de machine opérationnelle fut présentée en 1645. Cette machine permet d’effectuer des additions et des soustractions.



La machine comporte des rouages métalliques à rayons avec les chiffres à 0 à 9 gravés sur leur circonférence. Pour ajouter ou soustraire, l’opérateur se servait d’un stylet pour composer un nombre (comme sur un téléphone à cadran), puis composait le nombre suivant. Une armature reportait ou retenait un 1 à chaque fois que c’était nécessaire.

Afin de mécaniser les additions et les soustractions, Pascal fait face à un problème: la retenue.
En effet, si au cours d’une opération la roue des unités arrive à 9, elle doit être incrémentée d’une unité. Il lui faut donc inventer un mécanisme pour faire avancer la roue des dizaines et des centaines d’une unité le moment venu. Il inventa des sautoirs en cascade. Des masselottes constituant les sautoirs sont de poids croissants, ainsi le mécanisme fonctionne par gravité et permet le transport de la retenue sur la roue suivante (unités, dizaines, centaines, etc).
 
Le mécanisme est divisé en un nombre d’étages égal à celui des unités que l’on veut traiter. Par exemple : 6 étages pour les nombres de 0 à 999 999.

Pour la soustraction, Pascal imagina la méthode dite des compléments qui, grâce à une double numérotation de l’inscripteur et des cylindres de lecture, ramène cette opération à une addition”.

En ce qui concerne la mise à zéro de la machine, après l’addition, ou toute opération, cette opération est nécessaire et s'effectue à la main, ce qui est un inconvénient de cette machine. Pour ce faire, on fait tourner la partie mobile de chaque roue dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à l’affichage zéro, en prenant soin de commencer par la roue la plus à droite (sinon un déclenchement de retenue due à la rotation risque de ruiner le travail de remise à zéro déjà effectué).
Il faudra attendre 1671 pour que Leibniz complète la Pascaline en inventant un cylindre cannelé permettant de faire des multiplications.

Puis vint La machine à calculer de Charles Babbage qui en 1834, s’inspirant du métier à tisser de Jacquard, élabora une machine qui, à l’aide de cartes perforées, évaluait les différentes fonctions (addition, soustraction, multiplication, et division).


 Il ne la réalisera jamais (sauf pour un prototype inachevé), mais il passera le reste de sa vie à la concevoir dans les moindres détails. Le plus jeune de ses fils, Henry Babbage, en construira l'unité centrale (le moulin) et l'imprimante de 1880 à 1910.

En 1943, l’ENIAC devint le premier ordinateur ne comportant plus aucune pièce mécanique. Il est composé de 18 000 lampes et s’étend sur plus 160 m2. Il sera utilisé pour mettre au point la bombe H.
Avec un frison et en comparaison, les bombes H peuvent théoriquement être au moins 1 000 fois plus puissantes que Little Boy, la bombe à fission larguée en 1945 sur Hiroshima.



Dans les années 1970 1975 au USA, Steve Jobs et Steve Wosniak ont présenté  le 1er ordinateur personnel Apple



IBM mis au point son Personnal Computer (PC pour ordinateur personnel) , Maints autres constructeurs élaborèrent des machines compatibles PC et celles-ci devinrent alors le standard . C'est la norme qui vulgarise de nos jours ce que l'on nomme à tord un PC car si ce n'est pas un IBM , c'est un compatible PC ...